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jueves, 16 de octubre de 2025

Le citron solaire / El limón solar. Un relato de Simona Modreanu. Ágora-Papeles de Arte Gramático N. 34. Otoño 2025 Nueva Col. / Relatos

 

                                                                                                     Godfried Schalken. Mujer joven con limón

 

 

LE CITRON SOLAIRE

 

Non refert, QUOCUNQUE FERAR ferar unus et idem

 Cum similis semper totus ubique mihi.

(emblème de Rollenhagen)

 

 

Si, dans la seconde ourlée par le frémissement du départ, les mains exhalent un parfum de fruit tombé, il doit y avoir une frange d'équilibre sur laquelle le drame se mue en chose, la chose en couleur et la couleur en son pur, cassant dans son éclat de lumière, enroulé sur sa vacance de signification comme une pelure de citron dans un tableau de Schalken.

          Assise à son clavecin, la vieille jeune dame lève de temps en temps la tête et suit l'évanouissement des degrés de lumière dans la Cathédrale d'Utrecht de Saenredam, sur le mur de gauche. Est-il permis d'avoir un nom chantant et de suspendre, volontairement, la musique du monde au-dehors d'une version du sacré privative d'éternité ? Cette immense église vide, parfaite, qui ne sert à rien, évacue certes la fureur extérieure, occulte la douleur arrêtée sur le seuil, mais ce dispositif optique complexe qui semble avoir pris la place de l'œil humain pour se promener entre les colonnes fuselées, au gré de la transformation de l'intensité lumineuse, se charge-t-il de tous ces cris muets interdits d'entrée en les sublimant ou les nettoie-t-il dans cette espèce d'allégorie de la foi qui s'auto-supprime ?

          'Santé, Giovanni', dit la vieille jeune dame, sans interrompre ses tortueuses Études sur les Études de Chopin, délirants supplices d'un talent sans génie, tentative d'égalisation dans la virtuosité au moins, douloureusement concentrée dans la main gauche; la droite, que Godowski abandonne à une liberté inhabituelle, tantôt saisit le verre de vin blond au fond duquel s'allument discrètement les reflets de la croisée entrouverte, tantôt redresse d'une poussière le coin du cadre qui la surplombe, jeu innocent d'une autonomie provisoire. Là, dans un tintamarre visuel mêlant sonorités rondes et creuses, flûtées et fêlées, de mandoline et de balalaïka, de violon et de violoncelle, le fil ténu de l'attachement s'entortille joyeusement autour de l'espace réduit consacré au pourrissement des fruits, charognes embaumantes, ironique pendant visuel d'un inachèvement olfactif, opposé à l'impuissance auditive des instruments. Elle aime ce tableau où les sens se taisent doucement, où la fiction fatigante du monde décline vers un reposoir crépusculaire. Oui, mon aimé aux yeux verts, la vie est belle ainsi, toi absent, parti sans me quitter, de l'autre côté, avec l'amour pour éternité. L'amour comme coussin, lorsque tu me manques et je ne peux hurler, lorsque je remplis la fraîcheur de l'église de mes protestations véhémentes, car je lui ai dit, à Dieu, que je n'étais pas contente et que je ne comprenais pas et il m'a répondu de son sourire argenté, éclair apaisant qui a fait remonter l'eau vive de l'amour à sa source. Inconditionnelle et pure, elle a soulevé un pan d'absolu et m'a appris à voler, moi, lourd et noble pingouin aux velléités de mouette. Et cette fois-ci, la mer de glace ne s'est plus serrée autour de moi. J'ai pu ouvrir mes petites ailes grotesques et alors, de ces six roues éclatantes qui tournaient devant mes yeux dessinant vaguement ton contour, ta voix est descendue, tendre et persuasive : 'Fais-moi un habit de lumière'. Et je te l'ai fait, mon amour, cote de mailles brillantes et souples, et tu as commencé à glisser dedans. Je n'ai pas attendu la fin, peur de l'éblouissement, peut-être. Mais je savais maintenant. L'amour se suffit à lui-même dans l'autre, dans l'infiniment Autre. Toi mon moi, entièrement toi, entièrement moi dans ce souffle embrasant, irisation qui épelle ton nom, expression d'un lien lumineux entre la douleur et le salut. Ta main sur mon cœur, pression germinative de larmes chassant les ténèbres, fous rires dans la rue, regards scintillants, démarches calquées l'une sur l'autre au-dessous des doigts caressants (sourires incrédules des très jeunes, sombres fantoches lourdement accrochées au néant uniforme, ou attendris et mélancolique des moins jeunes, semés aux quatre coins du bus), retraite passionnément secrète au fond du lit, pruderie feinte, 'quel âge penses-tu qu'on  a ?' , 'l'âge de s'aimer, bien sûr'... Dans l'arbre du bonheur, l'amour pèse de toute son évidence mauve d'améthiste, sans jamais se laisser encagé, gelé, sans que quelque chose vienne entraver ce mouvement subtil d'essence tranchée au couteau. Tu l'aiguisait en riant, mais l'avertissement était on ne peut plus sérieux: tu allais soigneusement écarter toute impureté pathétique, toute relique de soumission mortelle ralentissant l'envol vers la sublimation. Je ne t'ai pas toujours facilement suivi, effrayée parfois par tant d'exigence de pureté et cependant fascinée par cette transfiguration du corps en poussière d'étoiles, graine d'éternité qui allait s'enfoncer dans la terre, afin de resurgir ailleurs, autrement. Envie d'écraser ce citron impudent dans sa chair jaune, joufflue et savoureuse, appel sensuel et ascétique à la fois. Sa pelure se déroule et disparaît au bas du tableau, geste avorté comme la corde de la mandoline qui ne résonne pas.

          Une Nocturne à présent. La bougie descend dans son globe de cire à motifs multicolores, qui la retient et la répand avec parcimonie. Quand elle s'éteindra, la cire gardera longtemps sa chaleur dans sa texture molle, occupée à faire durer la flamme, empreinte d'un passage dont on ne souhaite pas connaître le dessin définitif. À gauche, les dalles noires et blanches se poursuivent, le long du couloir que ne découpent plus les portes - enlevées depuis des années - enfilade de pans de lumière, jeu d'échecs rétrécissant jusqu'à la magnificence de la glace vénitienne du fond. Des yeux à moitié fermés sur la partition intérieure, la vieille jeune dame balaie la nef que les chimères mêmes ont désertée et accroche le mur de la pièce contiguë, tendu de velours noir, sur lequel se détache le cadre rond d'une toile bizarre, celle qu'elle a toujours préférée. Une sorte d'imago mundi se déployant autour d'un centre paradoxal, qui n'est ni la paupière divine close, frangée d'innombrables rayons, ni la séquence de gauche, portant sur un quotidien humain supportable, ni le bas où tourbillonne une ouverture inquiétante, ni l'image onirique de droite, où temples classiques cotoient clochers d'églises médiévales sur un rocher au pied duquel une femme prie debout, devant un éclopé qui passe au ras du cimetière. De dos, je n'arrive pas à savoir si elle ressemble à cette mère qui, ayant perdu son fils à un âge tendre, s'est bâti une impitoyable tombe dedans et s'y est murée, entraînant les autres dans son repentir. Non, il n'y a pas cette extinction de lumière autour de sa tête. Elle me rappelle plutôt ma mère; elle aussi, saccagée par la mort de mon frère, jeune et heureux, se rendait tous les jours sur sa tombe et finit par remarquer qu'à chacun de ses passages, au même endroit, un éclopé croisait son chemin. Plus tard, elle me dit: 'Le jour où j'ai cessé de me révolter contre le départ de ton frère, il a disparu et n'est plus jamais revenu.' Le centre de la composition est donc constitué par une fiction de perspective tri-dimensionnelle, un grand cube à la rotation suspendue, une cristallisation de la mutation. Ce refus du mouvement est manifeste, on n'y peut rien, on sent que le cube ne roulera plus, qu'aucun accident de parcours ne l'obligera plus à tourner sur lui-même. Inutile de vouloir s'insérer par derrière pour lui donner un coup de pouce, il n'avancera pas. Il a accompli sa trajectoire. Tout comme un amour qui aboutit quand il réussit à fermer le cercle. Tu m'avais demandé de ne pas pleurer ton absence. Je me suis donc habillée en blanc ce jour-là (te souviens-tu de la femme de cet écrivain torturé mais radieux, qui l'a accompagné une dernière fois toute de bleu vêtue, avant de partir en mer pour ne plus revenir ?) et j'ai souri courageusement. Certes, ce n'est pas toujours le cas et la nuit, quand la main part à ta recherche et rencontre l'oreiller froid, je gémis et me mords la paume pour m'empêcher de râler. Mais le lendemain, je suis sereine à nouveau et je descends vivement nourrir les moineaux au bord du lac. Il m'arrive même de faire des rencontres assez étonnantes et quand on me trouve adorable, tonique et enjouée, généreuse et belle, je dis 'merci'. Merci mon Dieu, merci Giovanni. C'est la même chose, non ? Vois-tu, mon amour, ce cube a beau épouser l'air raréfié des voûtes cassées de la cathédrale et enfler jusqu'à menacer d'écraser mon citron solaire, je sais qu'il ne l'atteindra jamais. Maintenant, je suis capable de lire l'inscription qu'il porte, de comprendre surtout que je l'avais au fond de moi - Qu'importe que l'on me change de place, je suis toujours et tout entier moi-même. Et j'effacerai les dates de nos pierres. Je ne laisserai que nos prénoms et rien en-dessous. Qu'est-ce que le temps viendrait faire là-dedans ?

 

 Simona Modreanu

 

 

Traducción:

 




 

EL LIMÓN SOLAR


 

Non refert, QUOCUNQUE FERAR ferar unus et idem

 Cum similis semper totus ubique mihi.

(emblème de Rollenhagen)


No importa, adondequiera que me lleven, seré uno y el mismo.
Como siempre me parezco a mí mismo en todas partes.
(emblema de Rollenhagen)




Si, en el momento ribeteado por el estremecimiento de la partida, las manos exhalan un aroma a fruta caída, debe haber un margen de equilibrio en el que el drama se transforma en cosa, la cosa en color y el color en sonido puro, rompiéndose en una explosión de luz, enrollado en su vacío de significado como una cáscara de limón en un cuadro de Schalken.                                                                
      Sentada a su clavecín, la anciana joven levanta de vez en cuando la cabeza y sigue el desvanecimiento de los grados de luz en la catedral de Utrecht de Saenredam, en la pared izquierda. ¿Está permitido tener un nombre cantarín y suspender a voluntad la música del mundo fuera de una versión de lo sagrado privada de eternidad? Esta inmensa iglesia vacía, perfecta, y que no sirve para nada, ciertamente disipa la furia exterior, oculta el dolor detenido en el umbral, pero ¿este complejo dispositivo óptico que parece haber tomado el lugar del ojo humano para pasearse entre las columnas fusiformes, a medida en que cambia la intensidad de la luz, toma a su cargo todos esos gritos mudos a los que prohíbe la entrada sublimándolos, o los limpia en esta especie de alegoría de la fe que se autodestruye?                                                                                                                            

     "Salud, Giovanni", dijo la anciana joven, sin interrumpir sus tortuosos ejercicios sobre los Estudios de Chopin, delirantes ensayos de un talento sin genio, que se esfuerza en igualarlo al menos en virtuosismo, dolorosamente concentrado en la mano izquierda; la derecha, que Godowski abandona a una libertad inusual, a veces toma la copa de vino tinto en cuyo fondo se encienden discretamente los reflejos de la ventana entreabierta, a veces levanta una mota de polvo de la esquina del marco dominante, juego inocente de autonomía provisional. Allí, en un estruendo de imágenes y sonidos redondos y huecos, flautados y agrietados, de mandolina y balalaica, de violín y violonchelo, el tenue hilo del apego se enrosca alegre alrededor del reducido espacio dedicado a la putrefacción de las frutas, carroña embalsamada, irónico contrapunto visual de un inacabamiento olfativo, opuesto a la impotencia auditiva de los instrumentos. Le gusta este cuadro donde los sentidos callan suavemente, donde la fatigante ficción del mundo declina hacia un reposo crepuscular. Sí, mi amado de ojos verdes, la vida es bella así, tú ausente, ido sin dejarme, del otro lado, con el amor para siempre. El amor como almohada, cuando me faltas tú y no puedo gritar, cuando lleno la frescura de la iglesia con mis vehementes protestas, porque le dije a Dios que no estaba contenta y que no entendía, y él me respondió con su sonrisa plateada, un relámpago apaciguador que hizo brotar de su fuente el agua viva del amor. Incondicional y puro, levantó un velo de absoluto y me enseñó a volar, a mí, pesado y noble pingüino con veleidades de gaviota. Y esta vez, el mar de hielo ya no se apretó a mi alrededor. Pude abrir mis pequeñas alas grotescas y entonces, de esas seis ruedas brillantes que giraban ante mis ojos dibujando vagamente tu contorno, tu voz descendió, tierna y persuasiva: 'Hazme un vestido de luz'. Y te lo hice, amor mío, con una cota de malla brillante y flexible, y empezaste a deslizarte en ella. No esperé hasta el final, tal vez por miedo al deslumbramiento. Pero ahora lo sabía. El amor se basta a sí mismo en el otro, en el infinitamente Otro. Tú, mi yo, enteramente tú, enteramente yo en este aliento abrasador, iridiscencia que deletrea tu nombre, expresión de un vínculo luminoso entre el dolor y la salvación. Tu mano sobre mi corazón, presión germinativa de lágrimas ahuyentando las tinieblas, risas locas en la calle, miradas centelleantes, pasos calcados uno sobre otro bajo los dedos acariciadores (sonrisas incrédulas de los muy jóvenes, sombríos títeres pesadamente colgados de la nada uniforme, o enternecidos y melancólicos de los menos jóvenes, sembrados en las cuatro esquinas del autobús), retiro apasionadamente secreto al fondo de la cama, mojigatería fingida, '¿qué edad crees que tenemos?', 'la edad de amarnos, por supuesto'... En el árbol de la felicidad, el amor pesa con toda su evidencia malva de amatista, sin dejarse nunca enjaular, congelar, sin que algo venga a entorpecer este sutil movimiento de esencia cortada a cuchillo. Lo afilabas riendo, pero la advertencia era muy seria: eliminarías cuidadosamente cualquier impureza patética, cualquier reliquia de sumisión mortal que ralentizara el vuelo hacia la sublimación. No siempre te seguí con facilidad, a veces asustada por tanta exigencia de pureza y, sin embargo, fascinada por esta transfiguración del cuerpo en polvo de estrellas, semilla de eternidad que se hundiría en la tierra para resurgir en otro lugar, de otra manera. Ganas de aplastar ese limón descarado con su carne amarilla, regordeta y sabrosa, una llamada sensual y ascética a la vez. Su piel se desenrolla y desaparece en la parte inferior del cuadro, un gesto abortado como la cuerda de la mandolina que no resuena.

Un Nocturno ahora. La vela desciende en su globo de cera con motivos multicolores, que la retiene y la extiende con parsimonia. Cuando se apague, la cera conservará su calor durante mucho tiempo en su textura blanda, ocupada en hacer durar la llama, impregnada de un paso cuyo diseño definitivo no se desea conocer. A la izquierda, las losas blancas y negras continúan, a lo largo del pasillo que ya no interrumpen las puertas - retiradas desde hace años - una sucesión de paneles de luz, un juego de ajedrez que se estrecha hasta la magnificencia del espejo veneciano del fondo. Con los ojos entrecerrados sobre la partitura interior, la anciana joven recorre la nave que incluso las quimeras han abandonado y se fija en la pared de la habitación contigua, tapizada de terciopelo negro, sobre la que destaca el marco redondo de un cuadro extraño, el que siempre ha preferido. Una especie de imago mundi que se despliega alrededor de un centro paradójico, que no es ni el párpado divino cerrado, bordeado de innumerables rayos, ni la secuencia de la izquierda, que trata de un cotidiano humano soportable, ni la parte inferior donde se arremolina una abertura inquietante, ni la imagen onírica de la derecha, donde templos clásicos se codean con campanarios de iglesias medievales sobre una roca a cuyo borde reza, de pie, una mujer, frente a un lisiado que pasa rozando el cementerio. De espaldas, no llego a saber si se parece a esa madre que, habiendo perdido a su hijo a una edad temprana, se construyó una tumba implacable dentro de sí misma y se encerró en ella, arrastrando a los demás a su arrepentimiento. No, no hay esa extinción de luz alrededor de su cabeza. Me recuerda más bien a mi madre; ella también, destrozada por la muerte de mi hermano, joven y feliz, iba todos los días a su tumba y acabó por advertir que en cada uno de sus paseos, en el mismo lugar, un cojo se cruzaba en su camino. Más tarde me dijo: 'El día que dejé de rebelarme contra la partida de tu hermano, él desapareció y nunca más volvió'. El centro de la composición está, pues, constituido por una ficción de perspectiva tridimensional, un gran cubo en rotación suspendida, una cristalización de la mutación. Este rechazo al movimiento es manifiesto, no se puede hacer nada, se siente que el cubo ya no rodará, que ningún accidente en el camino lo obligará a girar sobre sí mismo. Inútil querer meterse por detrás para darle un empujón, no avanzará. Ha completado su trayectoria. Así como un amor que culmina cuando logra cerrar el círculo. Me pediste que no llorara tu ausencia. Así que me vestí de blanco ese día (¿recuerdas a la esposa de ese escritor atormentado pero radiante, que lo acompañó por última vez vestida de azul, antes de partir al mar para no volver más?) y sonreí valientemente. Ciertamente, no siempre es así y por la noche, cuando mi mano te busca y encuentra la almohada fría, gimo y me muerdo la palma para evitar quejarme. Pero al día siguiente, estoy serena de nuevo y bajo rápidamente a alimentar a los gorriones a la orilla del lago. Incluso me pasa que hago encuentros bastante sorprendentes y cuando me dicen adorable, enérgica y alegre, generosa y guapa, digo 'gracias'. Gracias, Dios mío, gracias, Giovanni. Es lo mismo, ¿no? Ves, mi amor, por más que este cubo se case con el aire enrarecido de las bóvedas rotas de la catedral y se hinche hasta amenazar con aplastar mi limón solar, sé que nunca lo alcanzará. Ahora soy capaz de leer la inscripción que lleva, de entender, sobre todo, que la tenía en lo más profundo de mí: no importa que me cambien de lugar, sigo siendo y estoy entero en mí mismo. Y borraré las fechas de nuestras piedras. Solo dejaré nuestros nombres y nada más abajo. ¿Qué pintaría el tiempo ahí dentro?

 Simona Modreanu

 

(Versión al español revisada por Fulgencio Martínez) 

 

Simona Modreanu ha publicado en este número otro relato: Le piège spéculatif / La trampa especualativa. Para leer:

https://diariopoliticoyliterario.blogspot.com/2025/10/le-piege-speculatif-la-trampa.html

 

 

 

Simona Modreanu, intelectual rumana, especializada en el pensamiento de Cioran. Es escritora, profesora y editora. Nació en Iași, ciudad en la que actualmente reside y dirige la editorial Junimea.

Se licenció en la Facultad de Letras de la Universidad «Alexandru Ioan Cuza» de Iași. Defendió su tesis doctoral en París, dedicada a Emil Cioran.

Ha sido directora del Instituto Cultural Rumano de París entre 1999 y 2001. Actualmente es profesora titular de literatura y civilización francesas en la Universidad Alexandru Ioan Cuza de Iași.

Entre sus publicaciones, destacan los libros: Eugène Ionesco ou l’agonie de la signifiance (2002), Le Dieu paradoxal de Cioran (2003), Cioran (2004), Lecturi nomade (2006), Lecturi sedentare (2010), Lecturi infidele (2014), Lecturi fluide (2018), Atomul, o poveste fără sfârșit. O poveste transdisciplinară și transculturală (2020), Cioran ou la chance de l’échec/ Cioran sau norocul neîmplinirii (2021), Basarab Nicolescu. Omul cosmodern (coord., 2022).

 

 

NOTE BIO- BIBLIOGRAPHIQUE TRADUITE EN FRANÇAIS

 

Simona Modreanu, intellectuelle roumaine, spécialiste de la pensée de Cioran. Elle est écrivaine, professeure et éditrice. Née à Iași, ville où elle réside actuellement et dirige la maison d'édition Junimea.

Diplômée de la Faculté des lettres de l'Université « Alexandru Ioan Cuza » de Iași. Elle a soutenu sa thèse de doctorat à Paris, consacrée à Emil Cioran.

Elle a été directrice de l'Institut culturel roumain de Paris entre 1999 et 2001. Elle est actuallement professeure titulaire de littérature et civilisation françaises à l'université Alexandru Ioan Cuza de Iași.

Parmi ses publications, on peut citer les ouvrages suivants : Eugène Ionesco ou l'agonie de la signifiance (2002), Le Dieu paradoxal de Cioran (2003), Cioran (2004), Lecturi nomade (2006), Lecturi sedentare (2010), Lecturi infidele (2014), Lecturi fluide (2018), Atomul, o poveste fără sfârșit. O poveste transdisciplinară și transculturală (2020), Cioran ou la chance de l’échec/ Cioran sau norocul neîmplinirii (2021), Basarab Nicolescu. Omul cosmodern (coord., 2022).

 

 

 

 

 

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